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Bessero Hélène Charlotte Marchal Christophe Piette Matthieu Ferry Alexis Auffray Capucine Simonis

PROJET DE FIN D'ÉTUDE - JUIN 2012

PAYSAGE SOUS SURVEILLANCE

LIEU: La Raffinerie (Bruxelles)                                                            

TEXTE/AUTEUR: Bildebeschreibung (Description d'une image) de Heiner Müller

VOIX: Christophe Piette                           

LUMIÈRE: Matthieu Ferry                    

SON: Alexis Auffray                         

RÉGIE PLATEAU: Capucine Simonis

Photo: Charlotte Marchal

«Que vient-on voir de ce qui a disparu, que vient-on constater qui n’a plus lieu et dont le lieu justement ne recèle rien»

ou uniquement quelques traces, «que reste-t-il à prélever sur ces champs de bataille abandonnés par l’action, livrés au rien»(...)»

 Topographie de la guerre STEIDL/ LE BAL, p.9

EN BREF

Le texte a été écrit par Heiner Müller en 1984, à partir d’un croquis fait par une étudiante de scénographie de Sofia. Il se présente comme la description d’un tableau

vivant. Un paysage nous est décrit avec beaucoup de précision. Au début, tout paraît paisible, figé, arrêté: un homme tient un oiseau dans une main, et une femme, silencieuse, son manteau déchiré, regarde dans le vide. Que s’est-il passé pour que l’image se fige sur cet instant?

L’image semble nette, claire. Puis elle est ensuite sans cesse bousculée par les interprétations que fait l’auteur de sa propre description, par les possibles actions qui nous

auraient menés à ce paysage. 

RECHERCHE CROQUIS/IMAGES

DRAMATURGIE DE L'ESPACE

Le dispositif scénographique est à envisager comme une traversée.

Il y a deux temps. Le temps du texte puis le temps de l’image. Les spectateurs sont assis dans le noir et entendent le texte enregistré. 

Une voix d’homme le lit d’un seul souffle. Puis vient l’image. Elle ne dure qu’un instant. Le paysage montré existe le temps d’une respiration.

L’image n’est pas celle décrite par Heiner Müller, elle n’est pas la scène où se trouve l’homme la femme et l’oiseau. L’homme, la femme n’y sont plus.

 Il ne reste que quelques signes de leur passage. Une chaise renversée et un chien errant.

Comment la violence du texte va-t-elle nourrir le vide du paysage?

photo: David Meski

dessin collage: Hélène Bessero

Bessero Hélène Charlotte Marchal Christophe Piette Matthieu Ferry Alexis Auffray Capucine Simonis

Photo: Charlotte Marchal

«Ce qui reste dans le souvenir, ça n’est pas l’image, c’est la réaction qu’elle avait suscité en nous» Heiner Müller, Faute d’impression texte et entretiens

© 2016 Hélène Bessero. Créé avec Wix.com

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